Pour l’exposition « Ubiquités », l’homme
aux mille alphabets nous livre son regard sur une discipline qui va bien
au-delà d’une esthétique figée. À mi-chemin entre peinture et sculpture, il se
concentre sur l’observation et le marquage de la ville telle qu’il a pu
l’expérimenter durant ses années d’activisme.
Inexistant sur le florissant marché de l’art
urbain, O’clock a accepté l’invitation de l’association Art Azoï et du
galeriste David Bloch à
investir l’espace Confluence.
Un lieu de création artistique situé au cœur du
XXe arrondissement de Paris, bien plus cohérent à ses yeux qu’une galerie d’art
contemporain pour présenter sa vision du graffiti. Après treize jours de
travail intensif à Marrakech, il présente ici six pièces originales, fruit
d’une longue réflexion sur la façon d’illustrer sa pratique : marquer toutes
les surfaces de la ville en s’immisçant dans ses moindres recoins.